Curiosité du mois

 

 

 

 

 

 

 

Comme un oiseau

 

De notre première rencontre avec M. Jean-Marc Thibier, de la société Eyeteck, est née une complicité réciproque entre sauvegarde du patrimoine, art, images et nouvelles technologies. Après Bléron, admirez ces images du site du château et de ses environs ; elles donnent le vertige et permettent d’ores et déjà de comprendre l’importance des études et des travaux à venir sur la tour de l’ouest.

 

Une belle mutualisation pour nous aider dans nos recherches, mais également pour les dossiers en cours avec la ville. Grâce aux drones de J.-M. Thibier, mille autres images vont permettre d’affiner nos études d’architecture en vue des restaurations à venir. À découvrir absolument…

 

 

Fontillet, une tombe augustéenne

 

A Fontillet, proche de Berry-Bouy, village situé entre Mehun-sur-Yèvre et Bourges (Cher), Une tombe aristocratique de tradition celtique, renfermant du mobilier Augustéen (vers 20 av. J.C.), a été mise au jour à la fin du siècle dernier (1873). Comme un certain nombre de tombes de cette époque, elle était située à mi-pente, sur un coteau dominant un petit ruisseau.

 

Parmi le mobilier recueilli lors des fouilles, on y reconnaît notamment une oenochoé destinée au service du vin sur la table, une « cuillère – passette » permettant de filtrer le vin, une coupe dont le manche est richement décoré et un grand plat avec des oreilles mobiles.

 

Tous ces objets sont en bronze et sont des importations destinées à des personnages de haut rang. Dans le cas qui nous concerne, c’est sans doute un vétéran de l’armée romaine enseveli avec ses armes et sa luxueuse vaisselle.

En savoir plus

 

 

 

Cette section sera régulièrement augmentée d’une sélection d’articles, de curiosités locales, publiques ou privées. Ainsi nous vous proposons de partir à la découverte, ici de fouilles anciennes, là d’une charpente remarquable, d’une cave énigmatique ou d’un ruisseau oublié.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La porte de l’horloge, première approche

 

La porte de ville dite de l’Horloge est l’un des monuments majeurs de la cité de Mehun. Construite dans le premier quart du XIIIe siècle, elle était au centre d’un puissant dispositif défensif comprenant de hautes courtines, des fossés et une barbacane. Tout cela a été parfaitement mis en valeur lors des recherches archéologiques urbaines de la rue Émile Zola qui seront très prochainement publiées. Totalement intégrée dans le paysage urbain, celles et ceux qui passent dessous ne font plus attention ni à sa monumentalité, ni à sa conception…

 

De l’extérieur, le regard est attiré par la succession des arcs de la porte qui laissaient autrefois passer herse, pierrailles et porte ; puis, sur les tours, se développent les archères. Souhaitant compléter régulièrement notre site, nous aurons l’occasion de revenir sur ces types et organes de défenses de la cité.

 

Modifiée plusieurs fois, cette porte fortifiée était en bien mauvais état à l’aube de la Révolution française, les mehunois la sauvent in extrémis d’une démolition assurée. Lors des différentes restaurations, si les volumes, la forme générale et les matériaux ont été respectés, peu d’indices subsistent pour restituer avec précision les circulations défensives des étages sommitaux. L’alignement des ouvertures carrées placées sous la goutte de la toiture laisserait imaginer des hourds en encorbellement, mais cette idée n’est-elle pas que celles des restaurateurs de la première moitié du XIXe siècle ? En tous les cas, la charpente étoilée des tours, associée à celle de la partie barlongue et du clocheton offre de jolis enchevêtrements de poutres et de chevrons. Juste pour les yeux, c’est ce que nous vous offrons de découvrir au travers des quelques photographies complémentaires à cette notule.

 

Pour des raisons évidentes de sécurité, tant sur les chemins de ronde d’accès que dans les espaces sommitaux, la porte de l’Horloge ne peut se visiter.